Les Radicaux de Gauche (LRDG) s’opposent fermement à la suppression du 8 mai comme jour férié.
Le Gouvernement envisage de supprimer le jour férié du 8 mai, date de la victoire sur le nazisme en 1945, au nom d’une réforme du calendrier visant à accroître les « journées travaillées ». Les Radicaux de Gauche (LRDG) s’opposent avec la plus grande fermeté à cette proposition.
Le 8 mai n’est pas un simple jour férié : c’est un jour mémoriel fondamental pour la République. Il incarne la victoire de la liberté sur la barbarie, la fin d’une guerre mondiale qui a endeuillé des millions de familles, et le rappel du prix payé pour la démocratie. Supprimer cette journée reviendrait à affaiblir notre mémoire collective et à diluer le lien républicain qui unit les citoyennes et citoyens autour de l’histoire commune de la Nation.
La mémoire nationale n’est pas une variable d’ajustement budgétaire ou sociale. Elle est le ciment de notre République, un pilier de notre identité commune. Chaque jour mémoriel a été conquis ou instauré pour rappeler une étape majeure de notre histoire. En effacer un, c’est prendre le risque d’un oubli, voire d’un reniement.
Si la question de l’aménagement du calendrier devait réellement être posée – ce dont LRDG doute fortement – alors elle ne saurait se faire au détriment des journées qui portent notre mémoire républicaine. Dans une République laïque, il serait plus cohérent de questionner les jours fériés à connotation religieuse, afin de garantir l’égalité de traitement des convictions et de préserver un calendrier conforme aux principes républicains.
La République ne peut se construire en effaçant ce qui la fonde.
Les Radicaux de Gauche réaffirment leur attachement indéfectible aux journées de
mémoire, et notamment au 8 mai, symbole de victoire, de paix, et d’unité nationale.
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