Cahier Radical N°13 – Écologie

Ce numéro spécial sur le thème de l’écologie contient les articles suivant : Michel Crépeau et notre filiation écologique, Du Coronavirus aux gaz à effet de serre (GES), De l’utopie au réel, Une démarche volontariste : la défense de la planète, Penser le temps d’après (par S. Métayer), Développement durable : vers un nouveau modèle de développement, Rénover le pays en se préoccupant du Climat, Valorisons nos voies d’eau, Un regard : « Le temps des catastrophes… ». Bonne lecture !

Michel Crepeau

Écologie un nouvel élan, plus concret ?

Edito par Jean-Pierre Bernard, Secrétaire général de la fédération LRDG du Finistère et membre du bureau national des Radicaux de Gauche

Notre pays se trouve dans une situation socio-politique mouvante. Le quinquennat Macron a, jusqu’ici, mis en évidence : (1) L’appauvrissement de la population française à l’exception des 10% les plus riches. (2) La déliquescence des institutions, piétinées par le président Macron lui-même ; le massacre d’une structure sociale qui, peu ou prou, faisait consensus. (3) Les gouvernements dévoyés successifs avec leurs cohortes d’affairistes,de corrompus, de délinquants de toutes natures, exhibitionnistes, harceleurs sexuels. (4) Des députés d’un nouveau genre recrutés sur CV sans expérience des territoires et préoccupés d’eux mêmes, pour beaucoup.De ce constat, factuel, nous percevons que l’extrême droite se régale, alors qu’elle est, elle-même, pervertie en profondeur et qu’elle s’appuie sur des milices qu’on laisse étrangement se développer.

La première réponse des citoyens c’est la marque de défiance grandeur nature par un retrait massif apparent de l’engagement citoyen vis à vis des institutions et d’un corps politique démonétisé, déconsidéré.

Depuis plus d’un an les signaux d’alertes s’accumulent : les grèves de multiples secteurs,les actions des gilets jaunes, accompagnées des violences policières, volontaires et fascisantes, désormais identifiées ; la destruction de l’industrie nationale bradée à l’encan du libéralisme ; l’extrême fragilisation des services de santé et autres services d’intérêt général; l’absence d’avancée, de volonté réelle et d’ambition dans le processus de transition écologique.

Et puis la pandémie du coronavirus est arrivée, terrible révélateur de la désorganisation de ceux qui se déclarent l’élite, les scribes technocrates. Autre constat celui que le néo-libéralisme a largement contribué aux désorganisations des états, des administrations et aux saccages de la biodiversité.

Mais l’engagement citoyen demeure, les « invisibles », enfin visibles, ont tenu le pays en lieu et place des responsables technocrates.Et puis le besoin d’une recomposition du corps politique s’est largement imposé.Les sujets ne manquent dont celui de soigner la planète. Mais avec quels partis?Sûrement pas avec une extrême droite sans imagination.Sûrement pas avec la droite qui réinvente le monde orwellien.Reste la gauche ouverte si elle le veut et offre des engagements sincères.Alors et l’écologie ? Nous allons en parler dans ce numéro du Cahier Radical N°13 et pour les Radicaux de Gauche l’écologie est une pratique ancienne.

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